ProleteR rejoint l’équipe Banzai Lab et vous présente “Life Playing Tricks” !
Sa première sortie depuis l’EP autoproduit “Rookie” en 2014.
L’interview du Lab :
• Qui es-tu ProleteR ?
PROLETER. J’étais il y a peu ouvrier. Je bossais à l’usine, c’est ce que je fai- sais pour vivre. À côté de ça, je fais de la musique depuis des années. J’ai commencé très jeune avec la guitare, et comme mon frère était batteur on a pu monter pas mal de groupes. Autour des années 2000, j’ai déménagé à Strasbourg. Une fois là-bas, je me suis retrouvé seul et sans groupe. C’est à ce moment là que j’ai commencé à m’intéresser à l’électro par le biais du trip-hop. Je n’arrêtais pas d’écouter Portishead, Tricky. J’écoutais aussi du hip-hop : Assassin, Cypress Hill… les clas- siques que tu connais même sans être à fond dedans. Un mec des classes moyennes comme moi à l’époque, il baignait da- vantage dans la culture rock. N’empêche qu’à force, je me suis demandé comment ils faisaient pour que ça sonne comme ça.
• Tu rejoins la team Banzai Lab : quelles sont les raisons de cette nouvelle collaboration?
PROLETER. Ma collaboration avec Banzai lab sera pour moi une première, ma première sortie avec un label, je suis arrivé à un point où l’autoprod a ses limites, et l’appui d’un label m’est apparu de plus en plus nécessaire. Je me suis rapproché de l’équipe Banzai ces derniers mois via divers projets, et je pense qu’une envie mutuelle est née, c’était le bon moment pour moi et Banzai faisait partie des labels sur lesquels je lorgnais, du coup les astres se sont alignés d’eux mêmes.
• Après tes deux premiers EPS cela faisait un moment qu’on attendait des nouvelles de Proleter! Peux tu nous raconter briè- vement tes deux dernières années?
PROLETER. Ben j’ai commencé à pas mal tourner depuis ma dernière sortie, du coup une partie de mon temps a été occupé à faire des dates, préparer les shows, et j’ai continué dans le même temps à énormément produire, mais j’ai senti que j’avais besoin de mûrir en temps que producteur avant de ressortir un nouveau projet, c’est pourquoi il y a tant de temps entre «Roo- kie» et «Life playing tricks». A côté de ça niveau personnel, j’ai eu un ls, ça a aussi bousculé un peu mon agenda.
• «Life playing tricks»? Tu peux nous parler de cette sortie, des anecdotes sur ces tracks?
PROLETER. C’est un projet qui a mis du temps à se dessiner. J’ai passé beaucoup de temps enfermé sur ces deux derniè- res années à tenter des choses, j’ai senti que j’avais besoin de temps pour devenir un meilleur producteur, prendre du skillz, arriver là où je voulais, chercher à étoffer et à nourrir mon son de nouveaux éléments, voilà évoluer, et prendre de l’expé- rience en plus. Bref, cette démarche a été longue, et m’a fait repousser pas mal de deadlines ! Les titres qui gurent sur ce projet sont des survivors, ils ont gardé leur place parmi une bonne cinquantaine de démos.
• Quels sont tes rapports avec ton public?
PROLETER. Ca se passe bien ! Je reçois énormément de mes- sages spontanés sur le net de gens qui ont envie de me parler de ma musique et de me manifester leur soutien. D’après les retours que les gens me font, le côté feelgood de mon son res- sort souvent, et du coup ils ont une certaine sympathie d’em- blée envers moi. Puis aujourd’hui, les échanges directs sur les réseaux créent une proximité entre un artiste et les gens qui l’écoutent, en n en tout cas pour les artistes indés comme moi, j’ai pas de community manager jusqu’à présent, du coup je réponds à tout les messages moi mêmes, y’a pas de ltres et même si c’est pas toujours évident de répondre à tout le monde, c’est une bonne chose.
• Quelles sont tes envies en tant qu’artiste ? Quels sont tes objectifs avec ce nouvel opus ? Un album en préparation?
PROLETER. En tant qu’artiste, j’aimerais déjà avoir la chance de bâtir une carrière dans la durée. C’est rare de pouvoir vivre de sa musique et c’est encore plus rare de durer. Et sincère- ment je n’imagine pas ma vie autrement. Je considère, malgré mon petit background, que je suis à peine à l’adolescence en tant qu’artiste, et le plaisir que je prends à produire grandit en- core à mesure que j’apprends et que j’évolue. Du coup passer des étapes rend tout ça encore plus excitant au niveau artis- tique. Voilà, j’espère donc simplement que ce maxi me per- mettra de creuser un peu plus mon sillon, et m’emmènera sur les routes pour aller le présenter aux gens. Je pense à un long format oui, j’ai deux trois projets sur le feu avant de concrétiser ça, mais c’est dans ma tête.
• Un dernier mot?
PROLETER. RDV le 19 mai, one love
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While he is on one stage after another since two years, accompanying bands as Wax Tailor on their 2017’s tour, ProleteR joins Banzaï Lab’s crew presenting « Life Playing Tricks », his first release on a label, after years of successful autoproductions (more than 30 million views on Youtube !).
Here, we find his expert’s touch by cleverly mixing several sonorous universes and drawing his energetic beatmaker inspirations on music history’s resources.
Fasten your seatbelts, Proleter picks you up by your sharpy ears and gets you into his universe !
« Destiny » puts an emphasis on a super funky Detroit, we are thinking of Onra, Gramatik, The Geek &Vrv. With « Alone After All » we first enter on tip-toe, in a retro magical universe, with an enigmatic atmosphere. Silence, and here comes a gigantic funky drop with a swinging rythm and catchy riff.
« Circus » probably recorded in the « City of Lost Children »’s studio, where we can see a serenade between Pinocchio and a pink elephant. We imagine a procession of his imaginary’s characters, a dreamer’s view as the father in Tim Burton’s movie Big Fish.
Far from rubbish, Proleter is this enchanted flute player that everyrone follows, at a firm step, rocking their head up. We assure that those 6 tracks will be ahead of your summer playlist, in front of the sea, during your long trips or cheeky parties.
« The project’s tracks are survivors, they kept their ranking between about fithty demos. »
The Lab’s interview :
PROLETER. I worked, since a few time as factory worker, that was what I was doing for living. On that side, I’m producing music since years. I began quite young playing guitar, and because my brother was a drummer, we could have formed some bands.
Near 2000, I moved to Strasbourg. There, I remained alone and I had no more bands. It was at that time that I began to be interessed by electro, by the side of Trip-hop. I couldn’t stop listening to Portishead, Tricky. I was listening to Hip-Hop too : Assassin, Cypress Hill… Classics which are well known even if you’re not really into it. A middle class man as me, at that time, was more into the rock culture. Even so, through, I even wondered how they worked to make it sound as this.
•You’re joining Banzaï Lab’s team : which are the reasons of this new collaboration ?
PROLETER. My collaboration with Banzaï Lab will be a first time for me, my first release with a label. I came accross a point where autoprod reached it’s limits, and the applying of a label appeared more and more as a necessity. I came closer to Banzaï’s team these last few months by the way of some projects, and I think that a common desire raised, that was the time for me and Banzaï was part of the labels on which I was coveting, then, the stars became aligned by themselves.
•After your two first EPs, that was a long time since we were waiting for news about ProleteR ! Could you briefly resume us your last two years ?
PROLETER. Well, I began touring a lot since my last release, then, I was very busy organising, preparing shows, and, in the same time, I kept on producing a lot, but I felt a need to grow up as a producer before another release, that’s why so much time passed since « Rookie » to « Life Playing Tricks ». On it’s side, I had a son, which also tumbled up my diary.
•« Life Playing Tricks » ? Can you tell us more about this release ? Some anecdotes on those tracks ?
PROLETER. It was a long project to carry out. I passed so much time stucked on attempting things these last two years, I felt that I needed time to become a better producer, gain skill, reach my goal, try to develop and feed my music with new elements, evolve, and gain experience. Anyway, this was a long lasting process, which made me postponing a lot of deadlines ! The project’s tracks are survivors, they kept their ranking between about fithty demos.
•How is your relation with the public ?
PROLETER. Sounds good ! I recieve so many spontaneous web messages by people who wants to talk to me, my music and give me their support. According to the people’s feedback, the feelgood side of my sound is what comes up the most, which then, make them have a kind of straightaway sympathy with me. And nowadays, direct exchanges on social networks are creating a proximity between an artist and the persons who enjoys his work, well, in any case of independent artists as me. I don’t have any community manager until now, then, I answer to each messages by myself, I don’t use any filters, even if answering to every messages is not always an easy thing, it’s a good thing at least.
•To what are you aiming to as an artist ? What are your new opus’ objectives ? An album in preparation ?
PROLETER. As an artist, I first wish to have the chance to build a long lasting career. It is a rare thing to be able to only live thanks to music, and even more rare to last. I honestly can’t imagine living in a different way. I consider, despite my little background, that I’m just a teenager, in an artistic way, and the pleasure that I feel producing music grows just as I learn and evolve. Then, it’s even more exiting to climb steps, in an artistic way.
Here it is, I just hope that this maxi will permit me to carry my way on, and will embark me on the road to present my work to everyrone. Yes, I’m thinking about a long format, I have two or three projects on work before achieving this, but it remains in my brain for the moment.
•A last word to say ?
PROLETER. See you on May, 19th, one love